La mort du commandant de la gendarmerie de la RASD, Addah Al-Bendir, a été annoncée le 7 avril. C’est la première disparition, au combat, d’un cadre important du Polisario depuis près de trente ans. Retour sur les circonstances de l’événement.
Le 7 avril, le « ministère de la Défense » de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a annoncé la mort du commandant en chef de son unité de gendarmerie, Addah Al-Bendir, dans un communiqué diffusé par l’agence de presse du Front Polisario, Sahara Press Service (SPS).
Selon les termes de ce communiqué — qui a été curieusement retiré du site le lendemain –, le « martyr Addah Al-Bendir est tombé mardi au champ d’honneur, où il était en mission militaire dans la zone libérée de Rouss Irni, à Tifariti », soit dans le no man’s land séparant le mur de défense marocain de la frontière mauritanienne, dans le nord de l’ex-colonie espagnole du Sahara occidental.
Ce décès au combat, le premier d’un cadre militaire important du Polisario depuis près de trente ans, semble confirmé par une vidéo datée du 8 avril, diffusée sur les réseaux sociaux et vraisemblablement tournée dans un camp d’indépendantistes sahraouis en Algérie.