Malgré la décision du gouvernement malien annonçant la délocalisation du siège du G5 sahel, les manifestants sont encore sortis pour manifester car les travaux sont toujours en cours sur les lieux. Les forces de l’ordre ont dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène.
Des pneus en feu, des routes barrées et les jets de cailloux sont toujours en cours à Badalabougou. Après plusieurs manifestations, la population de Badalabougou est encore dans les rues car malgré le décret portant sur la délocalisation du siège du G5 sahel des travaux sont toujours en cours et des équipements arrivent chaque jour affirment les manifestants.
Le quartier général de cette force de lutte contre le terrorisme, lancée en 2017 par le G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), à Sévaré, dans le centre du Mali, a été visé le 29 juin 2018 par une attaque terroriste avant d’être transféré à Badalabougou.
Les manifestants contestent l’installation du siège de cette force dans la capitale malienne par crainte d’attaques terroristes dont les premières victimes seraient les citadins. Ils estiment en outre que la place d’une telle force est le nord du pays où sévissent encore plusieurs groupes armés.