Les villages de Gangafani et de Yoro, dans le centre du Mali, ont été frappés par des attaques jihadistes faisant 41 morts, selon des sources locales. Les victimes sont pour la plupart des membres de l’ethnie dogon.
Un commando d’une centaine d’individus armés circulant à moto a attaqué deux villages du centre du Mali, massacrant au moins 41 personnes, a fait savoir, mardi 18 juin, le maire d’une de ces localités. Un bilan confirmé à France 24 par le député local, Issa Togo.
Les attaques survenues lundi soir ont visé les villages de Yoro et de Gangafani, que séparent une quinzaine de kilomètres. Les victimes sont pour la plupart des membres de l’ethnie dogon, a indiqué le maire de Yoro, Issiaka Ganame, où 24 personnes sont mortes. Les 17 autres ont péri à Gangafani.
Depuis 2015, les violences se sont propagées du Nord vers le centre du Mali, voire parfois le Sud. Elles se mêlent très souvent à des conflits intercommunautaires, un phénomène que connaissent également le Burkina Faso et le Niger voisins.
Les violences dans le centre du pays avaient culminé avec le massacre le 23 mars, attribué à des chasseurs dogons, de quelque 160 Peuls, dans le village d’Ogossagou, près de la frontière avec le Burkina Faso.