La Libye a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’envoyer une équipe d’inspecteurs pour enquêter sur les violences contre des civils dans la capitale Tripoli, selon une lettre publiée jeudi.
Selon le Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen, reconnu par la communauté internationale et soutenu par l’ONU, les forces de l’Armée nationale libyenne (ANL), du maréchal Khalifa Haftar, ont tué des civils, détruit des propriétés, recruté des enfants soldats et utilisé de l’artillerie lourde.
Les combats, concentrés autour de Tripoli, ont fait au moins 278 morts et 1 332 blessées en plus de trois semaines de conflit, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
نشرت #منظمة_الصحة_العالمية اليوم جراحين عامين وجراح أوعية دموية في مستشفى آخر بالقرب من #طرابلس تساعد فرق الطوارئ الطبية التابعة #لمنظمة_الصحة_العالمية مستشفيات الخطوط الأمامية في #ليبيا على مواجهة تدفق الجرحى الذين يبلغ عددهم الآن 1332 ويبلغ عدد القتلى 278@OCHA_Libya @WHO
— World Health Organization in Libya (@WHOLIBYA) April 25, 2019
Après une rapide progression, les forces du maréchal Haftar font face à une contre-offensive des troupes loyales au GNA, qui les ont repoussées au sud de Tripoli.
La lettre de l’ambassadeur libyen à l’ONU demandant au Conseil de sécurité d’envoyer des enquêteurs date du 18 avril.
Le Conseil, divisé autour de la question libyenne, n’a pas réussi à adopter la résolution proposée par le Royaume-Uni et demandant un cessez-le-feu. La Russie s’est opposée à ce texte qui critique spécifiquement le maréchal Haftar alors que les États-Unis ont demandé plus de temps pour étudier la situation.