En marge de la visite du Premier ministre français, Édouard Philippe au Mali, le secrétaire d’Etat français à la Sécurité intérieure, Laurent Nunez, a visité, samedi dernier, le Groupement d’intervention de la police nationale (GIPN) basé à N’tomikorobougou. Il a été reçu à son arrivée dans la cour du Groupement mobile de sécurité (GMS) par le directeur général de la police nationale, l’inspecteur général Moussa Ag Infahi. Plusieurs responsables de la police nationale étaient aussi présents.
Après quelques exercices de simulation effectués par les éléments de cette force anti-terroriste, le secrétaire d’Etat français à la Sécurité intérieure a expliqué qu’après quelques moments d’entretien avec le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta et le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, il lui paraissait important d’avoir une séquence consacrée à la visite du GIPN. Cette force est, selon lui, une unité d’élite créée, il y a juste deux ans et spécialisée dans les interventions en cas d’attaques violentes. Laurent Numez a, ensuite, assuré le soutien sans faille de la police française à travers la présence permanente d’un coopérant et par des équipements, du matériel mis à la disposition de cette unité.
«Aujourd’hui, il me paraissait important d’abord de venir visiter ce groupe, de constater comment il est entraîné, comment il est efficace, comment il est préparé pour faire face à des attaques», a déclaré Laurent Nunez qui a saisi l’occasion pour livrer du nouveau matériel à la force GIPN.
Le secrétaire d’Etat français à la Sécurité intérieure a aussi indiqué que de nos jours avec la menace terroriste qui est une réalité partout dans le monde, tous les pays du monde ont besoin d’une force d’élite comme le GIPN. « Je suis bien évidemment convaincu et je tiens à les féliciter et les à encourager à poursuivre leur engagement avec beaucoup de détermination pour combattre le terrorisme », a-t-il exhorté.
Quant au directeur général de la police nationale, il s’est dit fier de voir ses éléments bien utiliser le matériel et être assidus aux exercices, à la formation. Il a rappelé les efforts du gouvernement qui fait face à une situation sécuritaire inédite.
« Aujourd’hui, nous sommes en train de relever le défi, parce que la forme de la menace évolue, il faut couvrir tout le territoire national. C’est pour cela que cette unité vient s’ajouter à d’autres pour parer à toutes éventualités », a rappelé l’inspecteur général Moussa Ag Infahi, avant de remercier la coopération française qui accompagne la police avec une formation qui utilise toutes les techniques professionnelles. «Grâce à cette unité, notre pays a pu organiser et sécuriser des événements de portée internationale », s’est réjoui le directeur général de la police.