L’envoyé spécial de l’ONU pour l’Afrique centrale a déclaré qu’une force régionale multinationale a récupéré une grande partie du territoire contrôlé par Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, mais le groupe extrémiste demeure une grave menace pour la stabilité régionale.
François Lounceny Fall a déclaré mercredi devant le Conseil de sécurité que la capacité de Boko Haram à causer le chaos ne devrait pas être sous estimée.
Il a déclaré que les pays du bassin du lac Tchad continuaient de financer la force régionale, mais un manque d’argent entravait ses efforts sur le plan opérationnel et en appuyant le grand nombre de personnes déplacées par Boko Haram – dont les combattants entravent également l’accès humanitaire.
Fall dit éradication du groupe restera une entreprise à long terme qui nécessite de s’attaquer aux causes profondes de l’extrémisme violent, y compris la marginalisation et la pauvreté.