Au moins 31 combattants de Boko Haram se sont rendus aux autorités au Niger, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur de l’Afrique de l’Ouest, Bazoum Mohamed.
L’insurrection de sept jours de Boko Haram a commencé à Maiduguri, au nord-est du Nigéria, mais s’est depuis propagée au-delà de ses frontières au Tchad, au Cameroun et au Niger.
Les 31 combattants ont abandonné leurs armes à Diffa, une région du sud-est, Mohamed a dit sur Twitter, la première fois que les autorités nigériennes ont rapporté de telles cessions.
Boko Haram mène des attaques meurtrières au Niger depuis février 2015.
“Ils sont venus un par un et sont actuellement détenus dans un centre sécurisé”, a déclaré à AFP une source de sécurité basée à Diffa, ajoutant qu’ils reviendraient dans leur famille après avoir subi un programme de «radicalisation».
En janvier 2015, un haut responsable de Diffa, a déclaré que de nombreux jeunes étaient «de plus en plus attirés par les offres de Boko Haram», citant des montants allant jusqu’à 520 $ par mois.
Le Niger, le Tchad et le Nigeria ont lancé simultanément des «opérations de balayage» contre les bastions de Boko Haram en juillet.