Le chef de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné lundi les récents affrontements entre les membres de l’ex-rébellion de Seleka en République centrafricaine et a exhorté les groupes armés à mettre immédiatement fin à la violence.
Ces affrontements entre des groupes armés de l’ex-Seleka à Bria, au nord-est de Bangui, ont tué 85 personnes et déplacé près de 11 000 personnes, selon l’ONU.
Le secrétaire général de l’ONU a appelé les groupes armés à “mettre un terme immédiatement à la violence et à s’engager réellement dans les efforts continus pour s’attaquer aux causes profondes du conflit”, a déclaré son porte-parole dans un communiqué.
Les affrontements à Bria ont opposé deux factions armées de l’ancienne Seleka, qui prétend défendre la minorité musulmane, le Front populaire pour la renaissance de la République centrafricaine de Nourredine Adam et l’Union pour la paix en République centrafricaine (UPC ) D’Ali Darass.
Le pays a du mal à sortir d’une guerre civile qui a éclaté en 2013 après le renversement de l’ancien président François Bozize, un chrétien, par les rebelles musulmans de la coalition Seleka.
Le coup mena à la formation d’unités de vigilance “anti-Balaka”, issues de la majorité chrétienne, qui commença à cibler les musulmans. Les deux camps ont commis des atrocités généralisées.