L’armée nigériane affirme que les insurgés islamistes Boko Haram ont envahi un camp militaire frontalier au nord-est, laissant 13 soldats blessés et un nombre inconnu disparu.
L’attaque de lundi sur Gashigar, à la frontière avec le Niger, est la troisième attaque directe signalée sur l’armée après des mois d’accalmie au cours desquels les extrémistes islamiques ont frappé des cibles civiles molles.
Le porte-parole de l’armée, le colonel Sani Kukasheka Usman, a qualifié l’attaque d’un «recul provisoire» commis par des «restes de Boko Haram» qui forçaient les soldats à reculer.
Il dit qu’une opération est en cours pour trouver les soldats disparus et «effacer les terroristes de Boko Haram dans la zone générale».
On croit que de telles attaques sont l’œuvre d’une faction de Boko Haram qui s’appelle elle-même la Province d’Afrique de l’Ouest de l’Etat Islamique.