Le Secrétaire général des Nations Unies a exprimé sa profonde préoccupation devant les violents affrontements entre manifestants et forces de sécurité à Kinshasa et plusieurs autres sites en République démocratique du Congo.
“Il condamne la violence qui a déjà conduit à la mort d’au moins 17 personnes, dont trois policiers dans la capitale”, selon une déclaration publiée par le porte-parole de Ban Ki-moon à New York.
Dans son rapport, le Secrétaire général a exhorté tous les dirigeants politiques concernés et leurs partisans à s’abstenir de toute autre violence qui pourrait exacerber la situation.
“Il appelle les autorités congolaises à faire en sorte que les forces de sécurité nationales exercent le maximum de retenue dans leur réaction aux manifestations”, a ajouté le communiqué, ajoutant que le chef de l’ONU a également appelé tous les dirigeants politiques à régler leurs différends pacifiquement et par le dialogue, Avec la résolution 2277 (2016) du Conseil de sécurité.
L’appel de Ban fait suite à une préoccupation similaire exprimée le week-end par la Mission des Nations Unies en RDC, connue sous le nom de MONUSCO, qui a noté que 16 militants de la société civile de l’Union des jeunes congolais pour le changement ont été arrêtés les 15 et 16 septembre à Kinshasa. Une activité sur l’éducation civique électorale. Les arrestations ont été menées par des agents de l’ANR et de la PNC.
La mission a rappelé que les libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique sont des droits fondamentaux consacrés dans la constitution congolaise.
Maman Sambo Sidikou, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Chef de la MONUSCO, a appelé tous les acteurs du processus politique à «se conformer aux principes de la Constitution, y compris la liberté d’expression pacifique», que les politiciens, la société civile Activistes ou organisations de médias.