Le chef des droits de l’homme des Nations unies a averti qu’une “crise à grande échelle pourrait se trouver juste au coin de la rue” en République démocratique du Congo, où des dizaines de personnes ont été tuées cette semaine dans des manifestations contre des élections présidentielles retardées.
Zeid Ra’ad al-Hussein a déclaré jeudi dans une déclaration que les autorités de la RDC “ont besoin de se retirer de leur position extrêmement conflictuelle” après le siège de plusieurs partis d’opposition ont été brûlés.
Zeid dit que certains civils ont été tués par des coups de feu à la tête ou à la poitrine et condamne le “recours excessif à la force” par les responsables de la sécurité.
Il condamne également les attaques d’assaillants inconnus contre le quartier général du parti au pouvoir.
Certains voient le retard de l’élection du Congo, initialement prévue pour novembre, comme une tentative du président Joseph Kabila de rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat à la fin décembre.