Le gouvernement d’unité de la Libye a appelé mardi pour des avions de combat et des hélicoptères pour lutter contre les djihadistes comme il a salué le soutien international pour l’octroi d’une exemption à un embargo de longue date sur les ventes d’armes.
Le lundi, les alliés et les voisins des États-Unis, l’Italie et la Libye ont convenu à Vienne pour armer le gouvernement soutenu par l’ONU de l’entente nationale (GNA) pour faire face à la menace de l’Etat islamique (IS) groupe djihadiste.
L’accord intervient alors que les forces libyennes rivales préparent offensives distinctes contre IS, qui a profité du chaos depuis la révolution de 2011 pour établir une nouvelle forteresse à travers la Méditerranée de l’Europe.
soutien international pour une dérogation à l’embargo, en vigueur depuis 2011, est “fondamental pour la création d’une armée forte … capable de combattre le groupe jihadiste État islamique et d’autres groupes extrémistes”, GNA chef adjoint Mussa al-Kony déclaré à l’AFP.
Secrétaire d’Etat américain John Kerry a déclaré un groupe de 25 membres a accepté d’exempter le GNA de l’embargo sur les armes imposé depuis le soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi il y a cinq ans.
“Institutions de l’État se sont effondrés parce que l’armée elle-même tombé en morceaux. Notre priorité aujourd’hui est d’unifier cette institution et de faire revivre, mais sans armes nous ne pouvons pas faire cela “, a déclaré Kony.
“Ce que nous voulons est d’acquérir toutes sortes d’armes … mais notre priorité est l’avion», at-il dit.
«Nous voulons que les pilotes, les hélicoptères et des avions de combat.”
Le lundi à Vienne, le chef GNA Fayez al-Sarraj a demandé à la fois du matériel et de la formation que les ministres internationaux présents étaient prêts à soutenir.
Les puissances mondiales, Kerry a dit, soutiendront l’exemption du GNA “de l’embargo sur les armes des Nations unies pour acquérir ces armes et les balles nécessaires pour lutter contre Daesh (IS) et d’autres groupes terroristes”.
Sarraj a cherché depuis un mois et demi d’affirmer l’autorité de la GNA à Tripoli.
Il vient comme IS cherche à étendre vers l’ouest de son fief de Syrte, la ville natale de Kadhafi sur la côte méditerranéenne qu’il a contrôlé depuis Juin dernier.
L’Europe craint les djihadistes pourraient utiliser le port et l’aéroport de Syrte comme un tremplin pour attaquer le continent.
La communauté internationale, en particulier les puissances européennes, sont également préoccupés par un flux de réfugiés et de migrants traversant la Méditerranée, d’un océan non garanti de la Libye.