Treize civils ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi par de présumés rebelles ougandais dans le territoire de Beni, dans l’est de la RDC, a déclaré l’armée congolaise.
« Nous venons de découvrir au total treize corps, tués à l’arme blanche, dont quatre femmes », a indiqué le lieutenant Mak Hazukay, porte-parole des forces armées de la RDC dans la région de
Beni, au nord de la province du Nord-Kivu. « Les ADF (Forces démocratiques alliées) ont perpétré leur sale besogne dans trois petits villages isolés », a ensuite accusé le lieutenant Hazukay.
Des corps décapités à la machette
Ces déclarations viennent alourdir les précédents bilans. Dans un premier temps, l’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, avait en effet déclaré que deux corps décapités à la machette avaient d’être retrouvés.
Selon Amisi Kalonda, la tuerie a eu lieu dans le village de Ntombi, situé à environ 40 km au nord-est de Beni, une zone de massacres et attaques récurrents attribués aux ADF, dans le nord du Nord-Kivu. Les circonstances de la tuerie restent toutefois floues : le Centre d’études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (Cepadho) a de son côté fait état d’au moins douze civils massacrés par les ADF dans deux villages.