Nairobi – Sud-Soudan troupes gouvernementales ont pris part à un éventuel “crime de guerre” attaque tuant au moins 18 civils à l’intérieur d’une base des Nations Unies, les résidents, les rebelles et les sources d’aide à l’AFP.
Au moins 18 personnes ont été tuées et plus de 70 blessés dans des affrontements dans le camp de l’ONU mercredi à jeudi dans la ville du nord-est de Malakal, Médecins Sans Frontières (MSF) a dit, y compris deux de leur propre personnel tué. Quarante-six des blessés présentaient des blessures par balles.
Les habitants ont rapporté des hommes armés de tir dans les endroits bondés dans le camp serrés des tentes et des abris de base abritant plus de 47 700 personnes fuyant une guerre civile qui a commencé à la fin de 2013.
La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a blâmé les affrontements sur les tribus rivales dans le camp – “entre les Shilluk et Dinka jeunes” – dit “au moins sept personnes ont été tuées”.
Il a ajouté que “une telle attaque contre des civils et des locaux des Nations Unies peut constituer un crime de guerre.”
Resident Jacob Nhial décrit troupes gouvernementales portant l’uniforme de l’Armée populaire de libération du Soudan (SPLA) “à tirer sur les civils” avec combats qui se déroulent dans le camp, ainsi que des coups de feu venant de soldats à l’extérieur.
communication confidentielle de l’ONU vu par l’AFP a également dit que les soldats de la SPLA ont pris part à l’attaque.
“Les troupes de la SPLA numérotation 50-100 sont entrés dans le secteur de la MINUSS POC 1 et 2 à Malakal aurait attaquer les personnes déplacées, la prise de vue de façon sporadique, brûlant les tentes et le pillage des propriétés», le document interne de l’ONU lit.
Un POC, ou la protection d’un site civil, est l’acronyme de l’ONU pour les endroits où les civils du Sud-Soudan sont censés être en sécurité, défendue par des Casques bleus alors déplacés est le terme de l’ONU utilise pour les personnes déplacées à l’intérieur.
Une section entière du camp a été rasé au sol, avec des tirs sporadiques encore entendu à Malakal vendredi matin, selon les travailleurs humanitaires.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré la moitié du camp avaient fui leurs foyers – environ 25 000 personnes – avec des zones, “pillés et brûlés, y compris les abris, des cliniques et des réservoirs d’eau.”
La mission de l’ONU a plus de 12 000 soldats de la paix avec la moitié d’entre eux déployé uniquement à protéger les près de 200 000 civils ayant trouvé refuge dans leurs bases à travers le pays.
porte-parole de la SPLA Marko Mayol a dit qu’il avait pas d’informations sur les rapports que les troupes gouvernementales ont été impliqués.
porte-parole rebelle James Gadet, a condamné les «crimes odieux commis par le gouvernement”, affirmant milice ont été émises avec des fusils “par des éléments du gouvernement” dans ce qu’il a appelé, “une violation de l’accord de paix.”