L’armée kényane a affirmé jeudi avoir tué le chef des renseignements des islamistes radicaux somaliens shebab et dix autres de leurs commandants, lors d’une frappe aérienne.
Les forces kényanes, composantes de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), ont tué le chef des services de renseignement Mahad Karate lors d’une “importante” frappe aérienne, a précisé l’armée dans un communiqué.
L’armée kényane s’est félicitée d’avoir porté un “coup majeur” aux shebab avec cette attaque qui a eu lieu le 8 février dans le sud de la Somalie. Elle a précisé que 42 recrues shebab, qui venaient tout juste de finir leur période d’entraînement, ont également été tuées.
Les affirmations de l’armée kényane ne pouvaient pas être indépendamment vérifiées et les shebab, affiliés à Al-Qaïda, n’ont pas immédiatement commenté ces informations.
Karate est soupçonné d’avoir été impliqué dans la préparation de l’attaque contre l’université kényane de Garissa, qui avait fait 148 morts, dont 142 étudiants, en avril 2015.
Après cette attaque, les Etats-Unis avaient placé Karate, aussi connu sous le nom de Abdirahman Mohamed Warsame, sur leur liste noire des terroristes et avaient offert une récompense de 5 millions de dollars pour toute information menant à sa capture ou sa mort.
Le service des renseignements des shebab est impliqué dans l’exécution d’attaques suicides et d’assassinats en Somalie, au Kenya et dans d’autres pays de la région, et offre un soutien logistique aux combattants shebab dans toute la Corne de l’Afrique, selon le gouvernement américain.