Ouagadougou – l’armée du Burkina Faso, a dit qu’il a arrêté cinq membres d’une unité fidèles à l’ancien président du pays dissous qui sont soupçonnés d’implication dans un raid sur une armurerie.

Un membre de l’unité a été tué dans un échange de tirs près de la frontière avec le Ghana, un porte-parole de l’armée a déclaré dimanche.

Les autorités avaient déjà 10 soldats et un civil en garde à vue plus de leurs rôles présumés dans le pré-aube le raid de vendredi sur l’entrepôt d’armes en dehors de Ouagadougou, qui a

exacerbé les problèmes de sécurité, une semaine après extrémistes islamistes tués 30 personnes quand ils ont attaqué un café et hôtel populaire auprès des étrangers en la ville.

Capitaine Aziz Ouédraogo, un porte-parole de l’armée, dit que les troupes étaient à la recherche pour les sept autres soldats dans le cadre de la perquisition et arrêté six d’entre eux dimanche soir près de la frontière avec le Ghana.

Ouedraogo a déclaré l’un d’eux a ouvert le feu sur les troupes et a été abattu par des soldats gouvernementaux.

Les fonctionnaires ont pas précisé combien d’armes ont été saisis lors du raid arsenal, mais ils ont dit certains fusils d’assaut Kalachnikov et anti-chars lance-roquettes sont toujours portées disparues.

Les militaires arrêtés viennent tous de l’ancienne garde présidentielle, qui est fidèle à l’ancien Blaise Compaoré, le président évincé de longue date dans une insurrection d’Octobre ici 2014.

La garde présidentielle a été dissous après avoir organisé un coup d’Etat manqué Septembre dernier. Beaucoup de ses 1 300 membres ont été intégrés dans d’autres unités, bien que certains restent sur la course. Derniers fonctionnaires mois accusés membres de la garde d’avoir comploté pour attaquer une prison militaire et libérer leur ancien chef, qui a été arrêté après le coup.

Dans un développement séparé, les autorités ont arrêté samedi Eddie Komboigo, le chef du parti politique de Compaoré, porte-parole de la gendarmerie Guy Hervé Ye a déclaré dimanche. Komboigo a également été accusé d’implication dans le coup d’Etat Septembre.