Au moins six militaires nigériens ont été tués par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule dans la région de Diffa (sud-est), frontalière du Nigeria, où sévissent des militants islamistes du groupe nigérian Boko Haram, ont confirmé lundi soir les autorités.
“La mort de six soldats” et “cinq blessés” dans “l’explosion d’une mine” au passage de leur véhicule “sur “une piste sablonneuse entre Kabaléwa et Bosso”, deux localités nigériennes proches du Nigeria, a indiqué la télévision nationale Télé Sahel.
Les victimes font partie d’un groupe de “onze soldats à bord d’une Toyoto 4X4” et qui étaient “en mission dans le cadre de la lutte contre le terrorisme de Boko Haram”, a précisé Télé Sahel citant les responsables militaires de la zone.
La télévision a montré les images du général Abdou Kaza, gouverneur de Diffa, la plus haute autorité politique de la région, au chevet des militaires blessés admis à l’hôpital. Ce sont les tous premiers incidents meurtriers et liés à Boko Haram officiellement signalés depuis le début de l’année.
Auparavant dans la matinée, le maire de Kabaléwa, Abari El Hadj Daouda, maire de Kabaléwa, où l’explosion est survenue, a déclaré à l’AFP qu'”un véhicule de l’armée avait sauté sur une mine et il y avait eu des morts et des blessés mais nous n’avions pas les chiffres exacts”.
M. Abari a précisé que l’accident s’était produit samedi matin à 10 km de Kabaléwa, sur les bords de la rivière Komadougou Yobé, qui marque la frontière entre le Niger et le Nigeria.