Rome – ministres des Affaires étrangères devraient approuver un plan de l’unité nationale égide de l’ONU pour la Libye lors d’une conférence de Rome visant à aiguillonner les factions de chamailleries du pays d’Afrique du Nord à honorer leur engagement à signer l’accord et respecter ses termes.
La Libye a glissé dans le chaos qui suit la chute 2011 et mort du chef de longue date Mouammar Kadhafi. Depuis lors, il a été déchiré entre un gouvernement reconnu par l’ONU dans l’est de Tobrouk et un gouvernement basé à Tripoli, et fait maintenant face à des menaces de l’Etat islamique (ISIS).
Secrétaire d’Etat américain John Kerry et le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni dimanche co-hôte d’une réunion qui comprenait également de hauts diplomates et hauts fonctionnaires de 16 pays, l’Union africaine, la Ligue arabe et l’ONU.
Les fonctionnaires sont d’approuver l’accord de l’ONU que les factions de chamailleries de la Libye ont dit qu’ils ont l’intention de signer au Maroc mercredi.
Le plan prévoit la création dans les 40 jours d’un gouvernement d’unité nationale qui serait ensuite demander de l’aide en matière de sécurité de parties extérieures à apaiser le conflit et se concentrer sur ISIS.
Il donnerait aux Libyens jusqu’au début Février pour former un conseil de la présidence qui nommer un cabinet, y compris les chefs de la banque centrale et de l’entreprise nationale de pétrole, et de commencer le processus de déplacer le parlement à base de Tobrouk retour à Tripoli.
L’industrie pétrolière de la Libye a été largement paralysé par la crise. Une bonne gestion, ainsi que celui de la banque centrale, est considéré comme essentiel à la viabilité du pays.
Le plan devrait prolonger le mandat du Parlement reconstitué d’un an et de permettre une prolongation automatique d’un an de son mandat au-delà, si nécessaire.
Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait approuver l’accord de peu de temps après il est signé par les Libyens.
ISIS cherche à étendre son influence au-delà des zones qu’elle contrôle désormais, y compris la ville de Syrte. Le «gouvernement d’entente nationale” envisagé est considéré comme très important pour aider à restaurer la sécurité et à mobiliser un soutien international pour lutter contre les extrémistes.