Une nouvelle réunion entre parties rivales libyennes s’est ouverte jeudi à Tunis sous l’égide de l’ONU, qui tente de faire avancer son projet contesté de gouvernement d’union nationale à l’approche d’un sommet international prévu dimanche à Rome.
Les participants « discuteront des moyens d’aller de l’avant à l’approche de la conférence de Rome« , a indiqué au préalable, dans un communiqué, la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul). Le nouvel émissaire onusien Martin Kobler, des représentants des deux Parlements rivaux ainsi que des diplomates étrangers sont arrivés dans l’après-midi dans un hôtel de la banlieue de Tunis pour débuter ces discussions, a constaté un journaliste de l’AFP.
Ils n’ont fait aucune déclaration. Selon la mission de l’ONU, les pourparlers pourraient se poursuivre vendredi.
L’accord de l’ONU contesté
Outre la perspective de la conférence du 13 décembre à Rome, cette rencontre intervient quelques jours après la signature, dimanche dernier à Tunis par d’autres représentants des autorités libyennes rivales, d’un projet d’accord inter-libyen totalement distinct du processus parrainé de longue date par l’ONU. Négociée dans le secret « sans interférence étrangère » selon ses promoteurs, cette « déclaration de principe » prévoit notamment la nomination d’un Premier ministre sous 15 jours.