Le secrétaire d’État John Kerry, était de passage à Tunis vendredi 13 novembre, avant de se rendre à Vienne pour une conférence internationale sur la Syrie.
« Les yeux du monde sont sur la Tunisie, et l’Amérique veut le succès de la Tunisie », a dit John Kerry lors d’une conférence de presse aux côtés de son homologue Taïeb Baccouche. « Les États-Unis demeurent très impliqués dans le renforcement de l’économie tunisienne», a-t-il ajouté, soulignant que l’aide américaine avait atteint plus de 700 millions de dollars depuis la révolution de 2011.
Ce deuxième dialogue stratégique, « après celui inaugural de 2014, a permis de discuter des perspectives de coopération aux niveaux sécuritaire, militaire et économique », a de son coté déclaré le chef de la diplomatie tunisienne. Car cette rencontre devait permettre, selon le département d’État, d’étudier une nouvelle garantie de prêt de 500 millions de dollars, à la demande de Tunis. Une somme qui correspond à la perte financière produite par le net coup d’arrêt porté au tourisme, après les deux attaques terroristes de Tunis et de Sousse.
Une lettre d’intention a été signée en ce sens, a affirmé Taïeb Baccouche, précisant que son pays aspirait à l’approbation d’un programme d’aide sur cinq ans. Au contraire d’autres pays de la région plongés dans le chaos, la Tunisie a réussi sa transition politique, et Washington y voit « une réponse à ceux qui prétendent que l’islam n’est pas compatible avec la démocratie ».