Alors que la Belgique a conseillé à ses ressortissants dont la présence n’est pas indispensable de quitter le Burundi, l’Union européenne a décidé ce vendredi d’évacuer le personnel non essentiel de sa délégation.
« Sur la base d’une nouvelle évaluation des risques« , l’Union européenne a décidé de l’évacuation temporaire des familles et des personnels non essentiels de sa délégation au Burundi, ont indiqué deux responsables européens. « La délégation continuera de fonctionner normalement», a néanmoins précisé une source européenne.
Avant l’Union européenne, c’est Bruxelles qui a pris des mesures en ce sens. « La Belgique conseille à ses ressortissants dont la présence n’est pas essentielle au Burundi de quitter le pays tant que les conditions normales le permettent », a indiqué vendredi 13 novembre le ministère belge des Affaires étrangères.
Cette annonce survient quelques heures après l’adoption, jeudi 12 novembre, d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Un texte adopté à l’unanimité, qui « exhorte le gouvernement burundais à coopérer avec la médiation menée par la Communauté d’Afrique de l’Est sous l’égide de l’Union africaine, afin de l’aider à organiser immédiatement un dialogue inter-burundais véritable, associant toutes les parties concernées par la paix, se trouvant aussi bien dans le pays qu’à l’étranger ».