Treize employés de l’ONU ont été libérés sains et saufs par des rebelles qui les retenaient “en otages” au Soudan du Sud depuis une semaine, a annoncé lundi la Mission de l’ONU dans ce pays (Minuss).
Libérés dimanche, ces 13 Sud-soudanais, employés de la Minuss, avaient été capturés le 26 octobre avec 18 Casques bleus du Bangladesh – libérés eux le 29 octobre – par des combattants de la rébellion qui affronte les forces gouvernementales depuis près de deux ans.
Ces 31 employés de l’ONU circulaient sur un convoi fluvial, dont une barge transportant 55.000 litres de carburant.
La chef de la Minuss, Ellen Margrethe Loj, s’est dite dans un communiqué “soulagée par la libération de tous les employés de l’ONU”, tout en rappelant “la nécessité pour toutes les parties au conflit au Soudan du Sud de respecter et de s’abstenir d’entraver le libre accès et les mouvements du personnel de l’ONU et de ses équipements”.
Elle avait auparavant averti que retenir “en otages” des membres du personnel de l’ONU “pouvait constituer un crime de guerre”.
La Minuss a indiqué avoir récupéré les trois embarcations du convoi, dont la barge, mais pas le chargement de carburant, les équipements de communication, un bateau pneumatique et sept des 16 armes des membres de son personnel militaire. Elle a appelé la rébellion à lui restituer immédiatement ses équipements et son chargement.
Environ 12.500 Casques bleus sont déployés au Soudan du Sud, plus jeune nation du monde ayant proclamé son indépendance en juillet 2011 après une longue et sanglante guerre civile contre Khartoum (1983-2005).