L’armée congolaise a annoncé mercredi que deux de ses soldats et quatre rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) ont été tués lors de combats dans le territoire de Beni, dans la partie est de la RDC.
Après trois jours de combats entre les Forces démocratiques alliées (ADF) et l’armée congolaise à Beni, le premier bilan officiel est tombé le 28 octobre. À en croire le lieutenant Mak
Hazukay, porte-parole de l’opération Sokola (« Nettoyage ») 1, chargée de lutter contre les groupes armés dans le nord du Nord-Kivu, et tout particulièrement contre les ADF, quatre rebelles ougandaises et deux soldats congolais ont été tués. L’officier a également fait état des deux blessés côté Forces armées de la RDC (FARDC).
Ces affrontements ont eu lieu dans le territoire de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu, endeuillé depuis plus d’un an par une succession d’attaques et des massacres de civils attribués aux ADF.
Casques bleus en « alerte maximale » à Beni
La Mission des Nations unies au Congo (Monusco) a confirmé que « quatre éléments de l’ADF [avaient] été tués [lundi] par l’armée congolaise, au cours d’une attaque lancée contre [un] poste de commandement des FARDC » dans la zone décrite par le lieutenant Hazukay.