Lagos – L’armée nigériane a déclaré dimanche qu’il se rapprochait de militants islamistes de Boko Haram et les avertit des conséquences graves si elles ne parviennent pas à la «remise».
“Ils doivent suivre leurs collègues qui ont jusqu’ici cédées. Manquement de rendre entraînera des conséquences graves que nos troupes sont en train de se refermer sur eux”, a déclaré le porte-parole de l’armée le colonel Sani Usman dans un communiqué.
“Nous tenons à les informer que nous sommes conscients de toutes leurs cachettes, des camps et des enclaves,” a indiqué le communiqué transmis à l’AFP.
L’armée a affirmé que plus de 200 membres du groupe militant remises 25 Septembre, lorsque les troupes ont repris le contrôle de la ville du nord de Banki, un point pour les attaques au Cameroun de lancement.
Il n’y avait aucune vérification indépendante de la déclaration de l’armée.
Boko Haram a nié ses membres se sont rendus et que 241 femmes et enfants ont été secourus lorsque les troupes effacés ce que l’armée a dit avoir été “camps terroristes” près de Banki.
Le communiqué publié dimanche appel à tous les Nigérians de les persuader de cesser et de renoncer à leur appartenance au groupe.
Le président nigérian, Muhammadu Buhari a mis ses commandants militaires d’un délai de trois mois à début Novembre pour mettre fin à Boko Haram la violence, qui a fait au moins 17 000 morts depuis 2009, principalement dans les trois Etats touchés dans le nord: Borno, Adamawa et Yob.
L’armée a revendiqué une série de succès contre Boko Haram récemment, y compris le sauvetage des 241 femmes et enfants.
Mais le groupe a de nouveau frappé ce week-end, avec 41 personnes tuées samedi et 48 ont été blessés dans des explosions triples dans une ville tchadienne sur les rives du lac Tchad, imputée à Boko Haram, le gouvernement de N’Djamena a déclaré dimanche.
Le lac Tchad est bordé par le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad. Boko Haram a continué à attaquer dans ces pays voisins.