Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a limogé plusieurs généraux supérieurs, des sources de sécurité disent, dans son dernier passage à limiter le pouvoir du service de renseignement militaire DRS qui a longtemps influencé la politique dans les coulisses.
Les généraux purgés inclus le chef de la sécurité présidentielle et le directeur de la sécurité intérieure, ont indiqué les sources.
Tous deux travaillaient dans le chef du DRS, le général Mohamed Mediene, qui a joué le rôle de faiseur de rois politique pendant plusieurs décennies en cherchant à influencer les choix de leadership dans les coulisses.
Les changements dans l’appareil de sécurité sont étroitement surveillés en Algérie, qui est devenu un partenaire clé dans la campagne occidentale contre les militants islamistes depuis sa sortie en 2002 de plus d’une décennie de conflit au cours de laquelle 200 000 personnes sont mortes.
Bien que réélu l’an dernier pour un quatrième mandat, Bouteflika, 78 ans, a rarement été vu en public depuis la récupération d’un accident vasculaire cérébral en 2013, alimentant les spéculations dans les médias locaux sur sa capacité à servir de son mandat, qui se termine en 2019.