L’Algérie, le Niger et le Tchad ont souligné dimanche à Alger “l’urgence” d’une solution politique en Libye, minée par des violences meurtrières, plaidant pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
Une réunion consacrée à leur voisin libyen a réuni le ministre algérien en charge des Affaires africaines, Abdelkader Messahel, la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Niger, Kane Aichatou Boulama, et le ministre tchadien des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Moussa Faki Mahamat.
Les trois ministres “ont réitéré l’urgence d’une solution politique de nature à préserver l’unité et l’intégrité territoriale de la Libye et la cohésion de son peuple à travers la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, en mesure de relever, avec l’aide de la communauté internationale, les nombreux défis auxquels fait face ce pays”, selon un communiqué conjoint publié par l’agence APS.
Un accord en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye pourrait être atteint “dans les jours à venir”, avait estimé vendredi l’émissaire de l’ONU Bernardino Leon alors que les négociations entre les parties avaient repris jeudi à Genève.
L’ONU cherche à Genève à faire progresser les négociations en vue d’un accord pour mettre fin au conflit en Libye, pays miné par les rivalités politiques, les violences meurtrières et l’effondrement de son économie depuis la chute du régime du colonel Mouammar kadhafi en 2011.