Le parlement non reconnu par la communauté internationale et siégeant à Tripoli hésitait encore mercredi à se joindre au nouveau round de négociations sur la Libye prévu jeudi et vendredi à Genève sous l’égide de l’ONU.
Les responsables du Congrès général national (CGN) devaient prendre une décision au cours d’une réunion dans l’après-midi, a indiqué l’un de ses responsables.
Sa participation est appelée avec force par l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Bernardino Leon, qui a encouragé mardi le CGN à “participer, discuter, à exposer ses points de vue et continuer à essayer de trouver une solution le plus tôt possible”.
L’ONU va chercher à Genève à faire progresser les négociations en vue d’un accord pour mettre fin au conflit en Libye, minée par les rivalités politiques, les violences meurtrières et l’effondrement de son économie. Elle a souligné “l’extrême urgence” d’un règlement politique.
Le Parlement reconnu par la communauté internationale, siégeant à Tobrouk (est), participe aux discussions mais son rival, le CGN, sous la coupe de la coalition de milices Fajr Libya, les boycotte après avoir refusé de ratifier l’accord “de paix et de réconciliation” conclu le 11 juillet.
L’un des responsables du CGN, Mahmoud Abdelaziz, a indiqué à l’AFP que ce Parlement était “conscient de l’importance de sa présence” aux négociations mais qu’il devait d’abord examiné “les conclusions de la rencontre” qui s’est tenue mardi à Istanbul.