Un tribunal égyptien a confirmé mardi la condamnation à mort de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, destitué en 2013 par l’armée, pour s’être évadé de prison lors de la révolte de 2011 et avoir planifié des attaques contre les forces de l’ordre.
La justice égyptienne a confirmé, mardi 16 juin, la peine de mort qu’elle avait infligée il y a un mois à l’ex-président islamiste Mohamed Morsi pour s’être évadé de prison lors de la révolte de 2011 – qui a provoqué la chute de Hosni Moubarak – et pour avoir planifié des attaques contre les forces de sécurité. Le premier chef d’État égyptien élu démocratiquement, qui peut encore faire appel, avait déjà été condamné à 20 ans de prison dans un procès pour des violences contre des manifestants durant sa courte mandature d’un an. Au total, il comparaît dans cinq procès.
Dans celui pour espionnage, le tribunal a également confirmé mardi les peines de mort prononcées contre seize personnes, dont deux hauts dirigeants de la confrérie des Frères musulmans : le richissime homme d’affaires Khairat al-Chater et Mohamed al-Beltagui.
De son côté, Mohamed Morsi a vu sa peine de prison à vie – en réalité plafonnée à 25 ans d’emprisonnement en Égypte – également confirmée. Le guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, et l’ex-président du Parlement Saad al-Katatni, ont eux aussi écopé de la même peine. Deux autres membres de la confrérie ont par ailleurs été condamnés à sept ans de prison.